Il y a quelques temps, j’étais à Cincinnati, dans l’Ohio, là au grand zoo. J’avais ma fillette Sara et la petite Rebecca. Et j’avais la petite Sara qui est la plus jeune, et je la promenais. Et on avait capturé un grand aigle qu’on avait enfermé dans une grande cage.
Eh bien, je me suis avancé là. J’ai entendu toutes sortes de fracas et que sais-je encore, et je suis descendu pour montrer à Sara. Je pensais que c’était deux oiseaux qui se battaient. Mais lorsque je suis arrivé là, ce n’était qu’un seul grand aigle. C’est à peine s’il avait des plumes sur son front. Tout son visage était tuméfié à force de se cogner là. Ses ailes étaient devenues faibles à force de s’être cogné là.
Et j’observais ce grand ami, comment il s’agitait avec ses ailes déployées et ces blessures. Et il est allé de l’autre côté de la cage, a couru de toutes ses forces et a pris son envol et s’est heurté contre cette cage de toutes ses forces ; tout cela pour se cogner la tête contre cette cage, et retomber une fois de plus sur le plancher.
Il restait étendu là et secouait un peu la tête, il se relevait, il repartait, et regardait à l’extérieur. Et ensuite, il courait de toutes ses forces, battait ses ailes pour remonter et il se heurtait contre les barres de fer, et retombait une fois de plus. Je me suis approché; je me suis dit: « Si j’avais une scie à métaux, je scierais ces barres de fer pour le faire sortir de là. »
Et pendant qu’il était étendu là, et que ces grands yeux regardaient vers le ciel, les cieux bleus au-dessus de lui… C’est un oiseau des cieux. Il vit dans les cieux. Il est né pour vivre dans le ciel. C’est sa nature de vivre dans les hauteurs. Et voici qu’il est enfermé ici dans une cage, et il ne peut plus monter.
Je me suis dit que c’était là l’un des spectacles les plus tristes que je n’aie presque jamais vu. Et pendant que je m’éloignais de là, le Saint-Esprit semblait me dire cet après-midi-là… pendant que j’étais assis là dans le parc comme je ne pouvais pas ôter cela de mon esprit… Je voulais acheter cet oiseau.
Eh bien, on ne me permettrait pas de l’avoir. J’avais vraiment pitié de lui, mais alors le Seigneur m’a parlé concernant ce cas, en disant : « Il y a un spectacle pire que celui-là. Des hommes et des femmes marchent dans les rues, nés pour être des fils et des filles de Dieu, mais ils vivent en dessous de leurs privilèges en se cognant la tête dans des boîtes de nuit et partout ailleurs, alors qu’ils devraient monter plus haut dans le firmament de grandes délices de Dieu et de Sa grande puissance. »
Ils vont d’église en église, de lieu en lieu, essayant d’adhérer à ceci et de réciter tel credo et de réciter telle prière, et se faire baptiser de cette façon-ci ; ils se cognent simplement la tête, alors qu’ils sont nés pour être des fils et des filles de Dieu.
Quel triste spectacle que de voir un homme fait à l’image de Dieu, pour être un serviteur de Dieu, pour vivre comme un Fils de Dieu, marcher dans la rue, titubant sous l’effet du whisky! De voir un jeune homme dans sa splendeur et sa beauté, de le voir dans la rue, une cigarette à la main, le bras autour d’une fille à demi vêtue, quelque part, un homme né pour être un fils de Dieu, qui vit en dessous de ses privilèges, l’âme enfermée dans une cage de tourments du diable.
Une jeune femme à demi vêtue, belle au possible, oh! bien parée, avec assez de maquillage sur elle pour peindre une grange, quelque part là, traînaillant dans une hôtellerie en bord de route, alors qu’elle est née pour être une fille du Dieu Très-Haut, et elle vit en dessous de ses privilèges…
58-0316 – Pareil à l’Aigle qui éveille sa couvée #21-22
Rév. William Marrion Branham