Bon, la première chose que je veux dire, c’est que Jésus n’a jamais vécu pour Lui-même. Sa vie a été consacrée aux autres. C’est parfaitement ça la Vie Éternelle. Quand vous dites que vous allez à l’église, et que vous faites des bonnes actions, c’est bien. Mais quand vous vivez votre vie pour vous-même, vous n’avez pas la Vie Éternelle. La Vie Éternelle, c’est de vivre pour les autres. C’est ce qu’Elle a prouvé, quand Elle est venue dans l’Agneau de Dieu. Il vivait, et Il avait la Vie Éternelle, parce qu’Il ne vivait pas pour Lui-même. Il vivait pour les autres. Et vous recevez la Vie Éternelle, en recevant ce jour-là, alors vous ne vivez plus pour vous-même. Vous vivez pour les autres.
Quelqu’un disait : “Comment pouvez-vous laisser des gens vous traiter de tous les noms, comme ça?” Vous ne vivez pas pour vous-même. Vous vivez pour les autres, pour pouvoir racheter cet homme-là. Vous devenez des fils. Et le problème, c’est que l’église l’a oublié, qu’ils sont des fils. Vous êtes un fils. Vous prenez la place de Christ. Vous êtes un fils, alors ne vivez pas pour vous-même, vivez pour les autres.
“Eh bien, Frère Branham, je peux vivre pour ce frère-ci, parce que c’est un homme vraiment sympathique.” Ce n’est pas ça.
Vivez pour l’homme qui vous hait. Vivez pour la personne qui vous tuerait si elle le pouvait. C’est ce qu’ils Lui ont fait. Ils L’ont tué, et Il est mort, pour pouvoir les sauver. C’est ça la Vie Éternelle. Nous… C’est ça que vous avez dans votre coeur, alors vous vous dirigez vers le Ciel. Mais vous sacrifiez les choses qui vous appartiennent, vous les abandonnez, comme le mouton donne sa laine. Vous regardez plus loin, en direction du Calvaire.
J’espère que ceci vous aide à vous positionner. C’est ça que le Tabernacle, c’est ça que tous les gens doivent faire : il faut trouver ce que vous êtes, et quel est le but. L’église, il ne s’agit pas d’aller à l’église, rien que pour jouer de la musique et chanter des cantiques. L’église est un lieu de correction. “Le jugement commence par la maison de Dieu.”
“Nous devons nous regarder comme morts, et comme vivants pour Christ.” Alors, Il a pourvu du moyen, pour que nous puissions nous sacrifier nous-mêmes, pour Son service, pour Le suivre. Si nous Le suivons, nous vivons la Vie que Lui a vécue. C’est merveilleux, ça.
Jésus a dit, Il en a parlé. Je vais vous donner quelques citations là-dessus. Écoutez bien. Ne manquez pas ceci. Jésus a dit que ce Jour-là Il séparerait les gens, comme les brebis d’avec les boucs, et qu’Il dirait aux boucs : “Mettez-vous à gauche”, et aux brebis : “Mettez-vous à droite.”
Et Il a dit aux boucs : “Retirez-vous de Moi. Car J’ai eu faim, et vous ne M’avez pas donné à manger. J’étais en prison, et vous ne M’avez pas visité. J’étais nu, et vous ne M’avez pas vêtu. J’ai eu soif, et vous ne M’avez pas donné à boire. J’étais malade, et vous ne M’avez pas visité. Alors, retirez-vous de Moi.”
Et aux brebis Il a dit : “J’ai eu faim, et vous M’avez donné à manger. J’étais nu, et vous M’avez donné des vêtements. J’étais malade, et vous M’avez assisté.”
Et, remarquez, ne manquez pas de saisir ceci, église. Gardez ceci dans votre coeur pour toujours. C’était fait de façon tellement inconsciente! Les gens ne le font pas par devoir. Un homme qui vous donne quelque chose, parce que c’est ce qu’il doit faire, un homme qui vous donne à manger, parce que c’est ce qu’il doit faire, il a une conception égoïste. Ça devrait être votre vie même, votre initiative même.
Ces brebis-là, ça les a tellement étonnées qu’elles ont dit : “Seigneur, quand as-Tu eu faim? Et que nous n’ayons pas voulu Te donner à manger… Quand as-Tu eu faim, et T’avons-nous donné à manger? Quand étais-Tu nu, et T’avons-nous donné des vêtements? Quand as-Tu eu soif, et T’avons-nous donné à boire? Quand étais-Tu malade, et T’avons-nous assisté?”
C’était fait tellement automatiquement, par amour, c’était tout simplement Ta Vie qui vivait en eux. Ô Dieu, permets que les gens voient ce que le Calvaire a fait pour nous. Tellement automatiquement.
“Quand ça, Seigneur? Nous ne l’avions jamais su.”
Regardez ça. Jésus s’est retourné et a dit : “Toutes les fois que vous avez fait ces choses à ceux-ci, c’est à Moi que vous les avez faites.”
Une vie dépourvue d’égoïsme. Non pas après réflexion, non pas d’y réfléchir, mais vous êtes tellement mort aux choses de ce monde, et tellement vivant en Christ, tellement engagé sur la grande route, que ces choses-là sont tout simplement automatiques. Vous les faites, tout simplement. Non pas de dire : “Bon, eh bien, Seigneur; Seigneur, Tu veux que je fasse ça.” Ce n’est pas ça. Vous êtes simplement une partie de Lui. Son Esprit est en vous, et vous agissez comme Lui agissait! Ah! Saisissez-le bien.
“Telle voie paraît droite à un homme, mais son issue, c’est la voie de la mort.”
“Ceux qui Me disent : ‘Seigneur, Seigneur!’ n’entreront pas tous, mais ceux-là seuls qui font la volonté de Mon Père”, simplement du fond du coeur, volontiers.
Or, ce jour-là au Calvaire a payé ce prix, pour que nous puissions être comme ça.
Non pas de dire : “Vous savez, une fois, la veuve Jones… Elle n’avait plus de charbon, et je suis allé lui en acheter. Je vous le dis, j’ai vu un frère qui avait besoin d’un complet, et je suis allé lui acheter un complet. Dieu soit béni! Je suis un Chrétien.” Oh! la la! Pauvre égoïste misérable. Tu es un hypocrite.
“Que ta main droite ne sache pas ce que fait ta gauche, et que ta gauche ne sache pas ce que fait ta droite.” Tellement automatiquement mort en Christ, que vous le faites, de toute façon. C’est votre nature. C’est votre caractère. Vous le faites, de toute façon. C’est simplement ça la Vie qui vit en vous. Vous êtes complètement soumis à cet Esprit, et c’est Lui qui vit Sa Vie en vous. Oh, vous sentez cet Esprit béni, cette Vie. “Ce n’est pas moi qui vis,” a dit Paul, “mais c’est Christ qui vit en moi”, c’est tellement automatique.
“Eh bien, je vous le dis, Frère Branham, nous, nous sommes Chrétiens. Nous aidons ces gens-ci. Nous aidons ces gens-là.” Oh! la la! Honte à vous. Le Christianisme, ce n’est pas ça.
Le Christianisme – c’est tout simplement automatique, ces choses-là sont à faire. C’est ce qu’il faut faire. Vous oubliez tout ça, vraiment, vous ne pensez même pas que “moi, non”. Allez, faites-le.
Christ a complètement abandonné Sa vie à Dieu. Il S’est donné Lui-même, comme un serviteur, au service du peuple. Il a donné Sa vie librement. Il n’était pas obligé de le faire. Il ne l’a pas fait à contrecoeur. Il n’a pas dit : “Frères, vous devriez avoir beaucoup d’estime pour Moi, là, parce que Je suis venu mourir pour vous.” Il n’en a pas soufflé mot. Il est mort, de toute façon, parce que c’était Dieu en Lui.
C’est Dieu en vous, c’est Dieu en moi, qui fait que nous considérons les autres. Les brebis d’un côté.
L’un d’eux dira : “Eh bien, Seigneur, j’ai fait ceci. Et, Seigneur, j’ai fait cela.”
Il a dit : “Retirez-vous de Moi, vous, ouvriers d’iniquité. Je ne vous ai même jamais connus.”
Si l’église pouvait en arriver à saisir ces réalités fondamentales, que ce n’est pas quelque chose que vous essayez de faire, que vous vous forcez à faire. C’est quelque chose qui est né en vous.
Pardonne-moi, mon ami pentecôtiste. Je suis pentecôtiste. Mais mes amis pentecôtistes en sont au point où il faut qu’il y ait beaucoup–beaucoup de musique très rythmée, le battement des orchestres, ou de taper des mains, ou des tambourins, pour faire pousser des cris aux gens. Ça, ce n’est que de l’émotion. Les fanfares jouent avant la bataille. On fait ressentir l’émotion de la bataille aux gens. La musique, je crois à ça. Taper des mains, je crois à ça. Mais, je crois à ces choses. C’est tout à fait vrai. Nous devrions avoir ces choses.
Mais vous avez négligé les grandes choses; c’est cette vie de sacrifice de soi, que Dieu vit en vous : de faire automatiquement ce qui est bien, parce que c’est bien. De continuer à avancer, tout simplement, de trouver ça tout naturel. De mener cette vie-là, tout simplement. Alors vous regardez, vous voyez ce qui se passe. Simplement, vous… vous ne… Vous êtes sur la grande route, – c’est ça que le Calvaire a signifié pour vous, – sur la grande route, qui a été ouverte ce jour-là pour vous.
60-0925 — Ce jour-là sur le Calvaire #85-112
Rev. William Marrion Branham